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POUR UN NOUVEAU SYSTÈME

Art, engagement et liberté d'expression

"La révolution sera sociale et poétique ou ne sera pas". Aimé Césaire

Une pièce d'après deux écrivains, l'un suédois (Stig Dargerman) et l'autre martiniquais (Aimé Césaire), ayant subi l'exclusion et le racisme avant et après la seconde guerre mondiale. Ils écrivent sur le devoir de l'artiste envers la société. Leurs essais, qui partagent clarté et lyrisme, théorisent l'art poétique et traversent les questions de l'exil, du genre et de l'espoir en un monde nouveau. Comment ne pas succomber au nihilisme qui secoue l'Europe  ? Comment combattre le fascisme, vivre et créer une fois marqué au fer rouge des dominations ? Cette pièce interroge, par la présence magnétique de la comédienne, la place de l'art, de la liberté d'expression et de l'engagement. Un croisement inédit des parcours individuels et d'une prise de conscience collective.

 

Synopsis  : Une histoire d’amour empêchée par les interdits sociaux, entre un poète et une jeune fille, devient le reflet du poids de nos divisions : entre la jeunesse et les institutions ; entre l’homme et la société ; entre l’homme et la féminité ; la civilisation et la colonisation ; la culture légitime et les cultures populaires. Ils refusent tous deux de choisir entre assimilation ou isolement. Ils luttent pour un système qui épanouisse les personnalités au lieu de les comprimer ; qui coordonne les initiatives au lieu de les paralyser ; un système qui soit un faisceau de libertés.

La comédienne joue avec humour et féérie plusieurs personnages qui s'affrontent et se lient. Elle nous rappelle l'urgence de rétablir avec les choses un contact personnel, frais, contraignant, magique.

 

 

de Virginie Aimone et Jeremy Beschon d'après Aimé Césaire et Stig Dagerman

Mise en scène : Jeremy Beschon  / Comédienne : Virginie Aimone

Lumière et scénographie : Cyrille Laurent

 

 

La presse en parle :

 

 

 

 

 

« Alliant poésie, humour et critique sociale, les spectacles atteignent leur cible : susciter la réflexion politique et divertir (au meilleur sens du terme). Pour un nouveau système ne déroge pas à la règle. Mieux, il approfondit la pratique de la compagnie, tout en donnant à Virginie Aimone l’occasion de se livrer à une étonnante interprétation de nombreux personnages, passant avec aisance et virtuosité de l’un à l’autre. L’actrice suscite les réactions enthousiastes du public. D’autant qu’elle est parfaitement mise en valeur par les jeux de lumière et la scénographie. Le rire revient souvent, mais n’entame pas la gravité du propos. Il s’agit de dénoncer un système mettant en cause l’humanité même - rien de moins. »   Journal CQFD Charles Jacquier 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une première version du spectacle, sans les apports d'Aimé Césaire et de Jeremy Beschon, avait été joué en 2014 au Théâtre de Lenche sous le titre de "l'Écrivain et la conscience"... 

 

Voici les retours de l'époque : 

 

« Virginie Aimone, comédienne à la présence magnétique, incarne seule ces différentes voix : elle module avec une grande amplitude son corps et sa voix pour interpréter tour à tour le poète et son détracteur...  »  Les p'tites notes

 

« Virginie Aimone donne vie sur scène à l’oeuvre d'un poète en occupant avec énergie et vigueur cet espace scénique vierge de tout objet si ce n’est une chaise. […] Elle interprète avec passion des personnages dans des registres différents sans jamais perdre le spectateur. Une performance qu’il convient de saluer, d’autant plus qu’il s’agit d’une oeuvre non théâtrale qu’il a fallu adapter. »  Ventilo

 

« Un spectacle dynamique, une série de séquences courtes, où les textes du poète alternent avec des improvisations, variations actualisées sur le thème. Comme d’habitude, Virginie Aimone brûle les planches. Seule en scène, elle joue tous les rôles, prend le public à témoin, avec un vrai sens du comique et une grande sincérité. Elle va, elle vient, elle habite l’espace de son incroyable présence, et fait sonner les mots. Lorsqu’au final, elle entonne son chant de lutte en martelant le sol de ses pieds, le public, conquis, lui fait une ovation largement méritée.  »   Zibeline

 

 

 

 

 

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