"Le pouvoir est maudit, et c'est pour cela que je suis anarchiste"

En suivant la chronologie des vies respectives des deux héroïnes, les courtes scènes, qui ont toutes une intensité dramatique propre, se répondent et se complètent. Souvenirs, passions, échecs et douleurs sont le socle où l'individu se dresse pour affronter les aléas de son histoire pris dans la tourmente d'une histoire collective. Chaque choix, conscient ou non, l'emporte toujours plus loin vers l'impasse biologique. Chaque individu est la somme de ses rencontres, et chaque rencontre est une connexion de plusieurs facteurs dont les données elles-mêmes puisent à plusieurs rencontres. Celle infinité de télescopages se produit sans cesse et depuis toujours. Ce mouvement perpétuel se joue entre le passé et le présent. C'est pourquoi la mort de Fadhma, en 1863, ne peut être la fin de sa vie sur scène. C'est pourquoi la dernière conférence de Louise Michel, en 1904 en Algérie, n'est que le premier talisman que chaque spectateur saura brandir contre le mauvais sort du pouvoir. « C'est que le pouvoir est maudit et c'est pour cela que je suis anarchiste. » Louise Michel

Jeremy Beschon & Virginie Aimone

Fadhma & Louise – 1871, le cri des peuples

de Virginie Aimone avec la complicité de l'anthropologue Tassadit Yacine

Mise en scène : Virginie Aimone & Jeremy Beschon

27 septembre à 20H (+ scolaire à 14h) au Théâtre de l'Oeuvre, Marseille

lors de Allez Savoir, Festival des sciences sociales de l'EHESS

suivi d'un débat avec Tassadit Yacine et Marie Aude Fouéré

Réservations

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