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La Domination Masculine

 

Les Emporte Pièces de Manifeste Rien

La Domination Masculine

de Pierre Bourdieu (édition Seuil) et les textes de Tassadit Yacine-Titouh

Représentation suivie d'un débat en présence de T.Yacine Titouh

le 8 octobre à 16 H à l'Alczar - Marseille Belzunce

 

Visuel DM

Montage textes et mise en scène : Jeremy Beschon / Comédienne : Virgine Aimone

Avec le soutien de la Ville de Marseille. 

entrée libre

Réservation : manifesterien@hotmail.com 

Pierre Bourdieu a analysé les mécanismes d'une domination qui s’exerce aujourd’hui sur la femme, en faisant « le détour » par l’étude de la société kabyle. Cette société est inscrite dans la tradition méditerranéenne dont participe la société française et plus largement la société euro-américaine. Au montage du texte de P. Bourdieu s’ajoutent des extraits de mythes et de poésie populaire kabyle transcrits et analysés par Tassadit Yacine-Titouh. Cette adaptation scénique expose de manière ludique une domination que l’on pense d’ordre naturel, alors que celle-ci est d’ordre culturel.

La comédienne fait surgir des personnages, des situations, des lieux qui métamorphosent et remplissent l’espace de jeu. La représentation est suivie d'un débat en présence de Tassadit Yacine Titouh.

Directrice d’études à l’École des Hautes Etudes en Sciences Sociales à Paris, chercheuse au Laboratoire d’anthropologie sociale, directrice de la revue Awal, Cahiers d’études berbères de la Maison des sciences de l’homme. Elle a participé à des ouvrages collectifs sur et autour de Pierre Bourdieu. Elle est l’auteur de nombreux ouvrages  (dont Si tu m'aimes, guerris moi ! ed MSH) et d'articles (dans le Monde Diplomatique, Libération, Le Nouvel Observateur...).

 

Certaines formes de « courage », celles qu'exigent ou reconnaissent les armées ou les polices (et tout spécialement les corps d'élite ) et les bandes de délinquants, mais aussi, plus banalement certains collectif de travail … trouvent leur principe, paradoxalement dans la peur de perdre de l'estime ou l'admiration du groupe, de « perdre la face » devant « les copains », et de se voir renvoyer dans la catégorie typiquement féminine des « faibles », des « mauviettes », des « femmelettes », des « pédés » etc. Ce que l'on appelle « courage » s'enracine ainsi parfois dans une forme de lâcheté...

P.Bourdieu

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