30 Mars 2023
La comédienne interprète des dieux, des animaux, des objets animés. Un enchantement. Un roman théâtral. Un voyage où se côtoient l'humour et la poésie. La conteuse est « Settoute », d'abord première Mère du Monde, puis sorcière... Celle-ci fut jadis déchue, ce qui donna aux hommes le prétexte pour dominer les femmes et le monde. D'après elle, nous ne sommes guère différents de nos ancêtres. En ce temps là, les animaux parlaient encore comme vous et moi... le Lion avait le pouvoir ; Chacal était son conseiller ; et le Hérisson avait toujours une ruse qu'il partageait avec ses amis. A travers ces fabuleux récits d’Algérie, nous comprendrons peut-être mieux qui nous sommes et pourquoi nous continuons de nous entre-dévorer.
Chacal, la fable de l'exil
d'après les recherches de l'anthropologue Tassadit Yacine
Une mise en scène des fables kabyles
et de la mythologie berbère, à partir de 8 ans.
Coproduction Musée d'Histoire de l'Immigration
exposition Vies d'exil, direction Benjamin Stora et Linda Amiri
jeudi 13 et vendredi 14 avril au Théâtre des Chartreux 20H30
105 avenue des Chartreux 13004 Marseille
15, 12 et 8 € tarif / résa : 04 91 50 18 90
« Jérémy Beschon a empoigné les mots, avec la comédienne Virginie Aimone virtuose du monologue à facettes. Dans un refus de conclure par une défaite, Manifeste Rien a imaginé une fin où l’union fait la force. Comme un coup de griffes à l’équarrissage éducatif des cultures minorées. » Journal CQFD
« Une performance d’actrice incroyable et étonnante où Virginie Aimone incarne à elle seule treize personnages avec une mention spéciale pour son interprétation de Hérisson. Son jeu est expressif, précis et souple, jamais caricatural. » La Revue Marseillaise du Théâtre
« Une langue savoureuse, baignant à la fois dans la poésie de la légende et l’acidité de la banlieue. Il faut rendre hommage à la comédienne qui assure l’interprétation de treize personnages avec subtilité. (…) Ces fables donnent une belle leçon de résistance » Zibeline - Marseille
« La virtuose comédienne donne une magistrale restitution artistique de la mémoire amazighe dans toutes ses dimensions anthropologiques, sociales, historiques et politiques ! » Journal Le Matin – Béjaïa (Algérie)
« Chaque personnage est double, qu'il soit humain, animal ou divin (…) Les analyses anthropologiques sont bien présentes dans la pièce, mais elles sous tendent le texte et le jeu, respectant ainsi les différents niveaux de lectures des fables animalières » Revue Hommes & Migrations – Paris