La pièce L’écrivain et la conscience, texte adapté par Virginie Aimone & Jérémy Beschon, qui articule différents textes de Dagerman, met en scène la « forêt des paradoxes », y pose les personnages et ainsi repose dans l’actualité de notre temps, temps d’effondrements des consciences critiques en général, de la conscience de classe en particulier, la problématique du refus : refus du réalisme citoyenniste qui prône la soumission sous des airs parfois de désobéissance ; refus du réalisme humaniste qui prône la charité sociale laïque en lieu et place de la lutte pour la justice et la dignité des travailleurEs ; refus du réalisme politique qui assure l’élitisme par l’électoralisme et le dogme de la votation. |