Stig Dagerman

Qu'est-ce que la poésie ; la culture populaire ; l'engagement pour un artiste ? Comment se conjuguent l'amour, l'amour de l'art et le travail, dans un système mondial où la faillite paraît la seule chose certaine ? Autant de questions et d'affects que Stig Dagerman nous invite à poser et à résoudre.   

     Présentation & extraits

samedi 29 mars théâtre de Lenche, lors de la biennale des écritures du réel

Entrée libre sur réservation : 04 91 91 52 22 / lenche@wanadoo.fr   

"Au sein du collectif Manifeste Rien, j'ai déjà mis en scène avec Virginie Aimone, 5 opus des Emporte pièces, 5 adaptations théâtrales d'oeuvres de sciences humaines, pour ne pas dire de critique sociale. Car pour imposer ce répertoire dans les bibliothèques, les théâtres, les festivals, les écoles, il a fallu se présenter sous l'objectivité des « chercheurs » si respectés et si peu lus : Howard Zinn, Alèsssi Dell' Umbria, Gérard Noiriel, Pierre Bourdieu & Tassadit Yacine, Benjamin Stora... Puis, une fois sur scène nous pouvions chanter la révolte. Si cet air plaît au public, c'est parce qu'il le trouve nouveau, et s'il le trouve nouveau c'est parce que nous avons naturellement évité « l'innovation » si chère aux imaginations dociles. Nous employons les techniques traditionnelles du théâtre. Un théâtre qui n'a pas été écrit, ou si peu, tant l'imprimé le méprise..."  J.Beschon

Intervenant débat :  Philippe Geneste / Enseignant, chercheur en littérature, syndicaliste (critique du syndicalisme). Il a participé à la coordination des numéros de la revue Marginales consacrés à l’école, à Stig Dagerman, et la littérature prolétarienne en France et Suède. Il est l’auteur de nombreux articles publiés dans les revues L’École émancipée puis L’Émancipation, Plein Chant, Gazogène ; et de plusieurs ouvrages : Visages de la littérature prolétarienne (éditions Acratie), Politique, langue et enseignement (éditions Ivan Davy), A Bas la grammaire (aux éditions Papyrus)

 « Dagerman ne nous invite pas à découvrir un univers de pensées torturées mais à penser l'univers »  

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